Recours contre le fichier Edvige

Publié le par jack palmer



Big brother is watching you
Une journée ordinaire dans la vie d’un homme ordinaire : un homme qui tapote sur sur son ordinateur, qui retire des sous avec sa carte bancaire, qui prend le métro avec son passe Navigo, et qui ignore, ou presque, qu’il est surveillé...
Nous sommes tous surveillés...
Orwell avait raison : Big Brother is watching you...
Un reportage de Sylvain Savolainen
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Douze associations ont déposé un recours à l’encontre du fichier Edvige, qui permet à la police de recenser notamment dès 13 ans des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public".

Plus de 100.000 personnes ont signé à ce jour 3/09/2008), la pétition pour "l’abandon" du fichier Edvige, qui permet à la police de recenser notamment dès 13 ans des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public", a annoncé la Ligue des droits de l’Homme (LDH).

La pétition a été lancée début juillet sur internet (http://nonaedvige.ras.eu.org) en même temps qu’un appel qu’ont déjà signé 700 organisations.

Cette mobilisation va de pair avec le dépôt d’un recours devant le Conseil d’Etat par une douzaine d’associations (AIDES, la CFDT, la CGT, le Collectif contre l’Homophobie et pour l’égalité des droits, la Fédération nationale de l’Autre Cercle , la FSU, l’Inter-LGBT, IRIS, la Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature, l’Union Syndicale Solidaires) pour obtenir l’annulation du décret gouvernemental instituant Edvige. L’Union syndicale des magistrats (USM) a déposé à son tour lundi un recours devant le Conseil d’Etat pour demander l’annulation du fichier policier Edvige, rejoignant individuellement la fronde.

Créé par un décret du 1er juillet au Journal officiel, le fichier Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale (Edvige) permet de recenser dès 13 ans, avec de nombreux renseignements personnels, des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public" ainsi que celles exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique ou jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif".

De ce "flicage en règle", créé par un simple décret, nombre de citoyens n’en veulent pas. Ces signatures manifestent "une inquiétude évidente des citoyens face aux atteintes à la vie de notre démocratie contenues dans ce fichier", a indiqué la LDH.

Publié dans liberté

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